Après trois générations d’acteurs réparties sur six saisons, la série britannique touche finalement à sa fin avec la saison 7 : invoquant certains personnages des saisons passées (Effy et Cassie, saisons 1-2 ; Naomi et Emily, saisons 3-4…) cet ultime chapitre comporte déjà quatre épisodes de 45 minutes. Le retour du bad boy Cook (saisons 3-4) est attendu dans l’épisode 5.

Adultness breaking your bones

Quand l’âge adulte te brise les os, c’est la punch line de la saison 7 qui se présente comme trois mini films, subdivisés en 6 épisodes. La série ne déroge pas à ses bonnes habitudes : chaque épisode est centré sur l’un des personnages et ce qui gravite autour de lui. Seule différence notable avec les saisons précédentes, ce dernier volet consacre cette fois à chacun deux épisodes consécutifs. Dans les premières saisons, on suivait une bande d’amis qui étaient encore au lycée ; ici, nos trois héros Effy, Cassie et Cook font leur réapparition, âgés de la vingtaine, parmi divers nouveaux protagonistes plus ou moins secondaires : collègues, colocataires de squat, partenaires etc.

Fire, pure, rise

Tels sont les titres des trois courts métrages : le premier se compose de deux épisodes focalisés sur Effy, désormais assistante dans une grosse société de trading et qui partage un appartement avec Naomi ; les deux suivants remettent Cassie sur le devant de la scène : notre ex anorexique travaille désormais dans un boui-boui londonien. Qu’est donc devenu Cook et que va-t-il lui arriver dans l’épisode 5 ? Tous ont quitté leur Bristol natal pour vivre leur vie dans la capitale, loin des drames et des tensions familiales mais confrontés à d’autres réalités non moins faciles. On a du mal à cerner Effy, arriviste, indifférente au bord de l’insensibilité, mais toujours aussi mystérieuse et séduisante.

Ouverture + B.A.

La dernière saison de Skins semble vouloir montrer que toute action a ses conséquences : les héros, encore adolescents dans les chapitres antérieurs, ne sont non plus confrontés à des problèmes de drogues, sexe, religion, identité, mais aux enjeux de la vie professionnelle. Leur indépendance a un prix, parfois fort à payer, et chacun apprend s’il ne le savait pas déjà que la seule personne sur qui l’on peut compter, c’est soi même. Exception faite de quelques rares, très rares et précieux amis. La confrontation à la maladie, l’absence, la solitude y restent toutefois des éléments prégnants. Skins a toujours mis l’accent sur les rites de passage, ici le passage à l’âge adulte est la thématique centrale.

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